Fiscalité conseils

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Airbnb : Comment améliorer sa position dans les résultats ?

Par Le 18/04/2022

Avec de plus en plus de concurrents, il est maintenant difficile d’être en première page sur les différentes plateformes de réservation…

Pourtant, si vous souhaitez avoir un bon taux de remplissage, il est nécessaire d’être en avant sur Airbnb - Booking.

Cela ne relève pas de la chance, bien au contraire : tout propriétaire peut, en comprenant comment fonctionne l’algorithme d’Airbnb, atterrir sur les premières pages de référencement, même dans un marché très tendu.

Comprendre l’algorithme d’AIRBNB

Qu’est-ce que c’est ?

C’est un robot qui calcule la pertinence de votre annonce à partir de données statistiques simples. Le fond du business se trouve dans l’analyse de paramètres chiffrés.

Celui d’Airbnb prend en compte 3 taux :

TRAFIC = Vues

Taux de CLIC = Clics / Vues

Taux d’INTERACTION = (Message + Demande de réservation + Wish list) / Vues de l’annonce

Taux de PRISE DE RÉSERVATION = Prise de réservation / Vues de l’annonce

Ces 3 taux sont compris entre 0 et 1. Plus la moyenne de ces taux va tendre vers 1, plus vous aurez de réservations par rapport au nombre de vues, et plus Airbnb va considérer que votre annonce est pertinente. Ainsi, c’est dans l’intérêt d’Airbnb de mettre votre annonce en avant car : plus vous louez, plus vous gagnez, donc plus Airbnb gagnera.

Concrètement, comment faire ?

Pour être sur les premières pages, il faut tendre vers un taux de pertinence proche de 1, et pour cela, vous pouvez analyser chaque semaine votre annonce sur le tableau de bord de Airbnb, et la modifier en conséquence.

Le TRAFIC : C’est le nombre de vues. Vous avez juste à mettre une annonce sur AIRBNB.

Taux de CLIC : Mesure le nombre de clics par rapport au nombre de vues. Pour favoriser un bon taux de clics, vous devez avoir un titre accrocheur, une Hero-Photo magnifique (photo principale) et un prix attrayant : légèrement inférieur à ce qui se pratique actuellement sur le marché.

Taux d’INTERACTION : C’est le nombre de messages que vous allez recevoir, et les demandes de réservations. Pour cela, votre prix doit être assez attrayant (légèrement sous celui du marché). Vous devez aussi créer une annonce optimisée, qui donne envie, avec un langage clair, net et précis, en jouant sur tous les points positifs de votre logement. L’objectif N°1 : donner envie. C’est ce qu’on appelle « le Copywriting » ou vendre grâce aux mots. Pour apprendre à créer une page de vente qui convertit, je vous invite à lire le livre « Le guide du copywriting » de Sélim Niederhoffer qui apporte énormément de valeur à ce sujet : https://www.amazon.fr/guide-copywriting-newsletters-r%C3%A9seaux-techniques/dp/2416002082

Il est possible de gonfler artificiellement ce taux…. (expliqué plus en détail dans un prochain article).

Taux de PRISE DE RÉSERVATION : il faut éviter toute mauvaise surprise au locataire. Mettre une politique d’annulation clémente, éviter les frais de ménage trop conséquent, fournir les draps. Il faut avoir un calendrier avec énormément de disponibilités, dans lequel le propriétaire bloque peu de date, mais aussi ne pas être trop restreignant à propos de la clientèle qui souhaite louer.

Nos préconisations

L’idéal est de vous caler chaque semaine 30 minutes pour analyser les statistiques de vos logements.

Si vous avez un bon taux de trafic mais un taux de clics qui n’est pas élevé, c’est que vous avez sans doute une photo principale qui ne donne pas assez envie, ou que votre décoration n’est pas au goût du jour…

Ou que votre prix est trop cher : ce qu’il faut savoir faire, c’est étudier ces différents taux, se poser les bonnes questions, et y remédier pour pousser la moyenne à 1.

À long terme, plus votre annonce sera considérée comme pertinente, plus vous aurez de chance d’être sur les premières pages, et plus vous louerez.

Il est aussi utile de travailler avec des prestataires, notamment certaines conciergeries qui savent étudier ces différents éléments.

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Les AUTRES AVANTAGES de la LOCATION COURTE DUREE

Par Le 20/03/2022

Les gros avantages de la location courte durée

Tout d’abord, vous n’aurez pas de longues vacances locatives.

Il y a certaines zones plus tendues, pour lesquelles mettre un locataire longue durée s’avère être une affaire compliquée…

Dans les petits villages, ou dans les zones d’habitations à prédominance propriétaire, vous aurez plus de difficultés à louer.

En plus, dans ces zones, le revenu par habitant n’y est pas forcément très élevé, ce qui fait que le risque d’impayé est supérieur, car vous avez moins de possibilités dans la sélection de vos locataires.

A contrario, pour être sûr de louer, il faut aller investir dans les grandes villes, mais le problème ici est que le prix de l’immobilier y est cher, donc les rentes locatives très peu élevées, et clairement insuffisantes pour rembourser l’ensemble de vos charges mensuelles…

La LCD permet de contrer ce phénomène, en allant chercher de gros rendements et de bons taux de remplissage, ceci même dans les secteurs peu côtés.

Ensuite, vous n’aurez pas de loyers impayés.

Clairement, la grosse phobie de l’investisseur en location courte durée, ce sont les loyers impayés…

Et c’est tout à fait compréhensible car les règlementations en matière de location en France penchent du côté du locataire.

Même si celui-ci ne paye pas, il peut librement jouir du logement.

Et pour expulser un locataire qui ne paye pas, bonjour les démarches fastidieuses et longues…

Mais pendant qu’il ne paye pas, les charges tombent… Vous sortez de l’argent chaque mois.

Grâce à la location courte durée, le locataire est obligé de vous payer. Si vous passez par des plateformes de réservation style Airbnb et Booking, même si elles vous prennent une petite commission, aucun risque d’impayé !

Le fait de faire de la location courte durée empêchera également toute dégradation dans le logement.

Partir sur un bail de longue durée peut inciter le locataire à vraiment se sentir chez lui, quitte à ne pas faire attention aux équipements du logement.

Ensuite, après un bon nombre d’années, le logement ne sera plus au goût du jour, donc, pour le relouer vous allez devoir débourser une somme conséquente.

Tandis que la location courte durée vous permet de remettre au goût du jour votre logement assez régulièrement, tout en prenant une caution à chaque voyageur. Par un état des lieux efficace à chaque sortie, vous serez averti de tout manquement ou casse dans le logement, et dans ce cas, la caution vous revient !

Enfin, et c’est sans doute le point le plus important, votre bien sera plus liquide.

Au cours de l’investissement, vous ne savez pas ce qu’il peut arriver, vous serez peut être dans l’obligation de vendre votre bien assez rapidement.

Vendre son bien avec un locataire en place revient à ne cibler que les investisseurs longue durée, donc c’est se mettre à dos un bon nombre d’acheteurs potentiels, qui voudraient faire usage du bien d’une autre manière : habitation, location courte durée, faire des travaux pour en tirer un déficit foncier par exemple, etc…

Vendre est une condition dans la résiliation d’un bail, mais ce n’est pas simple. Votre acheteur n’aime pas l’incertitude et il est impatient, il n’attendra pas qu’un locataire parte pour acheter.

Encore une fois, la location courte durée permet de contrer ce problème. Les sorties étant fréquentes, vous pouvez facilement stopper la location pour vendre votre bien libre de tout occupation, ainsi vous ne vous mettrez à dos aucun acheteur potentiel !

Cependant, l'inconvénient de la location courte durée est que c’est chronophage…

Mais des solutions existent !

Le meilleur compromis

L’idéal est de partir sur la location courte durée, et profiter de l’ensemble des avantages, que ce soit financier comme non-financier, et vous décharger des tâches chronophages (linge, ménage etc…) en déléguant ces taches à un service de conciergerie.

À quoi sert une conciergerie ?

Travailler moins et gagner plus !

N’hésitez pas à nous contacter, c’est un plaisir d’échanger avec vous ;)

 

Conciergerie co hote la grande motte

Pourquoi travailler avec une CONCIERGERIE en Location courte durée ?

Par Le 20/03/2022

Vous vous êtes certainement déjà posé la question : La location, longue ou courte durée ?

Bien sûr, la location longue et la location courte durée ont toutes deux leurs avantages et inconvénients, selon si vous souhaitez augmenter vos recettes locatives ou si vous souhaitez simplement faire du patrimonial.

Mais il est clairement possible de lier les 2 : réaliser un investissement patrimonial (à gestion pépère) tout en ayant un très bon revenu locatif… Lisez cet article jusqu’au bout pour découvrir comment.

Voyons maintenant les différents avantages de la location courte durée par rapport à la location longue durée (ils sont nombreux).

Avantage monétaire

Bien sûr, on associe en général la location courte durée à des recettes locatives plus élevées, et c’est vrai, en fonction de différents paramètres, comme notamment le secteur mais aussi les équipements, la maîtrise des plateformes utilisées pour le référencement ou encore la gestion des prix et calendriers.

Sur certains secteurs, quand vous gérez bien l’ensemble de ces points, vous pouvez aller chercher des recettes locatives jusqu’à 2 ou 3 fois supérieures qu’un bien en location longue durée similaire ! (Nous parlons en connaissance de cause selon nos expériences).

Mais cette location courte durée, en plus d’augmenter drastiquement vos recettes locatives, a un avantage monétaire qui est trop peu vanté.

En effet, celle-ci gonfle la valeur de votre bien par ce que l’on appelle : l’estimation par capitalisation.

Cette estimation détermine le prix de votre bien en fonction des recettes locatives qui y sont associées.

Tout d’abord, reprenons les bases pour bien comprendre ce principe.

Lorsque vous vendez un bien immobilier, vous vous adressez à 2 types d’acheteurs :

Celui qui souhaite en faire une habitation.

Et celui qui souhaite investir son argent.

La perception de l’acquisition est donc différente en fonction du profil vendeur.

L’investisseur ne regardera que les chiffres et ce que peut rapporter un bien.

Prenons un exemple pour illustrer ceci :

Vous louez un studio en location longue durée à 400€ par mois.

Ce même studio, vous le louez en location courte durée à 800€ par mois.

Admettons que l’investisseur acheteur se fixe comme objectif un rendement locatif à 7%.

Pour des recettes locatives s’élevant à 400€ par mois, il sera prêt à débourser donc, pour atteindre son objectif : (400x12) / 0,07 = 68 571€.

Tandis que pour des recettes locatives s’élevant à 800€ par mois, il sera prêt à débourser, encore une fois pour atteindre son objectif : (800 x 12) / 0,07 = 137 142€.

Donc très clairement: 2x plus !

Bien sûr, il ne prendra pas en compte uniquement ce fait, et ira chercher d’autres éléments, comme les prix se pratiquant sur le marché, et d’autres indicateurs…

Mais comprenez bien que ce calcul interviendra, et qu’un bien rapportant 800€ par mois aura bien plus de valeur qu’un bien ne rapportant que 400€, et paradoxalement, peu importe le mode d’exploitation (LCD ou LDD), il gardera ce qui fonctionne.

En plus de cela, si vous réussissez à faire classer votre bien meublé de tourisme (ce n’est pas compliqué), vous êtes éligible à un abattement de 71% sur vos recettes annuelles.

Donc vous paierez nettement moins d’impôts !

La contrepartie

Bien sûr, il y a une contrepartie à l’ensemble de ces éléments, c’est que la gestion d’un bien en location courte durée est tout à fait chronophage et demande une certaine expertise en matière de gestion.

Le meilleur compromis

Le meilleur compromis est clairement de louer votre logement en location courte durée, pour les avantages monétaires vus plus haut, tout en profitant de votre temps libre.

Et pour cela, l’idéal est de déléguer la gestion pleine de votre bien à une conciergerie professionnelle, que ce soit au niveau de l’optimisation comme de l’automatisation.

Choisissez-là bien :) 

 

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LMNP et Fiscalité

Par Le 13/02/2020


Le statut LMNP et les différents régimes fiscaux à connaitre

Lorsque vous louez votre appartement sur Airbnb en courte durée ou que celui ci est loué en meublé, vous êtes sous le statut du LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Les revenus tirés de l’activité du loueur en meublé relèvent des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non des revenus fonciers, comme c’est le cas pour les locations nues. Par conséquent, des règles spécifiques à l’activité sont à prendre en compte. Il y a deux régimes possibles dans cette situation.

 

Le régime MICRO-BIC

C’est le régime de droit le plus utilisé et connu si vos recettes sont inférieures à 33 100€. Le bénéfice est déterminé par application d’un abattement forfaitaire de 50% sur l’ensemble de vos recettes. L’avantage de ce régime réside dans sa simplicité puisqu’il ne nécessite aucune comptabilité mais attention, car il s’avère bien souvent défavorable (au niveau de votre imposition) pour les loueurs en meublés.

 

Le régime réel

Celui-ci s’applique directement si vos recettes sont supérieures à 33 100€ ou sur simple demande. En optant pour le régime réel, vous pouvez tenir compte de toutes les charges inhérentes à votre activité de location Airbnb de courte durée et ainsi déduire ces charges. Le régime réel nécessite de faire un bilan comptable clair.

 

Les avantages du régime réel pour votre location courte durée Airbnb

Le régime réel a l'avantage de permettre de déduire les charges comme :
-L’amortissement du bien sur une période définie.
-Les frais d’acquisition du bien, d'entretien et de travaux, les intérêts d’emprunt, le mobilier.
-Les impôts locaux, les frais d'entretien, de gestion et de conciergerie Airbnb.

L’amortissement est la principale charge déductible des Locations Meublées Non Professionnelle (LMNP). Il est souvent judicieux de faire appel à un cabinet comptable afin de se faire aider pour votre déclaration d'impôt et réaliser votre bilan comptable. Les honoraires du comptable peuvent passer en charge et donner droit à une réduction d'impôt. Le régime réel est très souvent le plus avantageux car il permet de ne plus payer ou de payer beaucoup moins d'impôts.

 

 

L' Assurance Propriétaire Non Occupant (PNO)

Par Le 04/12/2019

L’assurance propriétaire non occupant : bien plus qu’une obligation légale.

 

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Alur, vous devez vous assurer contre les risques de responsabilité civile en tant que propriétaire non occupant. L’assurance propriétaire non occupant répond à cette obligation, mais son intérêt ne s’arrête pas là :

L’assurance multirisque habitation souscrite par votre locataire peut ne pas suffisamment protéger votre bien :

  • bien souvent le locataire choisit une assurance habitation à moindre coût avec des garanties faibles et insuffisantes en cas de sinistre important.
  • Votre bien ne sera pas couvert également en cas de logement vacant, ou lors de périodes transitoires entre deux locataires.

La solution pour répondre à votre obligation d’assurance tout en protégeant efficacement votre bien : L’assurance propriétaire non occupant. Tour d’horizon :

 

L’assurance Propriétaire Non Occupant: pour qui?

L’assurance Propriétaire Non Occupant, souvent abrégé PNO ou CBNO (Copropriétaire Bailleur Non Occupant), doit être souscrite par tous les propriétaires qui proposent leur bien

  • en location,
  • en occupation à titre gratuit,
  • ou en cas de logement inoccupé.

La PNO: pourquoi ?

La PNO est un contrat spécifique et adapté qui permet à tout propriétaire non occupant de :
• Répondre à l’obligation légale d’assurance en responsabilité civile pour les propriétaires de biens en copropriété.
• Protéger son patrimoine immobilier en cas de sinistre important (incendie, dégâts des eaux…) ou d’inoccupation.
• Couvrir le propriétaire en cas de défaut de l’assurance habitation du locataire ou l’assurance de la copropriété.

Est-elle vraiment obligatoire ?

Oui, pour les propriétaires en copropriété, et ce depuis l’entrée en vigueur de la loi Alur, article 9-1, créé par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 : “Chaque copropriétaire est tenu de s’assurer contre les risques de responsabilité civile dont il doit répondre en sa qualité soit de copropriétaire occupant, soit de copropriétaire non-occupant…”

Concernant les propriétaires de biens qui ne sont pas en copropriété, cela reste fortement conseillé. En effet, en cas de gros sinistre de type incendie ou dégâts des eaux par exemple, les conséquences financières pourraient s’avérer catastrophiques pour un propriétaire qui ne serait pas assuré.

Dans quels cas concrets l’assurance PNO pourra-t-elle intervenir ?
• Si votre responsabilité de propriétaire bailleur est mise en cause par votre locataire, un voisin ou un tiers dans le cadre d’un trouble de jouissance, défaut d’entretien ou d'un vice de construction.
• Votre bien est vacant et a subi un dégât des eaux, incendie, tempête, grêle etc.
• L’assurance habitation de votre locataire est défaillante (ex. le locataire n’a pas payé sa prime d’assurance et celle-ci est résiliée), ou bien les garanties sont insuffisantes.

Quel est le prix de l’assurance PNO ?

Le prix varie selon les spécificités du bien, Il faut compter entre 60€ et 180€ par an.

Les avantages de l’assurance PNO :

• Elle permet de répondre à l’obligation légale d’assurance tout en protégeant efficacement son patrimoine immobilier.
• La prime est déductible des revenus fonciers.
• La souscription est simple et rapide, peu de pièces justificatives à fournir.
• Si vous proposez des locations meublées, vous pouvez également assurer votre mobilier.
• Vous pouvez également couvrir les aménagements extérieurs (jardin, annexe, piscine, dépendances…).

Notre conseil pour bien choisir son assurance :

Si vous avez investi dans l’immobilier dans le but de vous assurer des revenus complémentaires ou préparer votre retraite, il est important que votre patrimoine soit bien protégé.

Ne faites pas l’impasse, bien que seule la couverture de votre responsabilité civile reste obligatoire, l’assurance Propriétaire Non-Occupant est bien plus qu’une obligation légale, elle est indispensable à tout propriétaire qui souhaite une protection complète de son patrimoine immobilier.

Pour choisir la PNO adaptée, demandez à votre locataire à quelle assurance habitation il a souscrit, le cas échéant renseignez-vous également sur l’assurance de la copropriété. En sachant ce que ces dernières couvrent, vous pourrez souscrire à l’assurance PNO la plus adaptée.

Vous pouvez effectuer des simulations sur les comparateurs en ligne.

Déclaration obligatoire des recettes

Par Le 23/06/2019

Les particuliers qui louent en meublé doivent déclarer au fisc tous les revenus tirés de la location de logements meublés et même, dans certains cas, payer des cotisations sociales. Le point sur ce qu’il faut faire pour être en règle avec les services fiscaux.

Louer son appartement le temps d’un week-end ou pour les vacances est désormais très facile depuis l’essor des plateformes collaboratives, comme Airbnb. Le législateur impose désormais aux contribuables qui s’adonnent à la location meublée, de déclarer les revenus qu'ils en tirent et de les soumettre dans certains cas à des cotisations sociales.

La seule exception qui subsiste est la location saisonnière d’une ou plusieurs pièces d’une résidence principale, à condition que les revenus n’excèdent pas 760 € par an.

Déclaration obligatoire dès le premier euro

Les particuliers qui perçoivent des revenus par le biais de plateformes collaboratives en ligne, comme Airbnb, doivent les déclarer aux impôts, dès le premier euro de gain. De leur côté, ces portails doivent envoyer à leurs utilisateurs un relevé annuel de revenus pour mieux les informer sur leurs obligations fiscales. Et, dès 2019, les plateformes d’économies collaboratives devront transmettront directement au fisc les montants des revenus réalisés par les utilisateurs (voir: Les revenus issus d’Airbnb seront automatiquement déclarés aux impôts en 2019).

Désormais, tous les revenus issus de la location meublée d’un logement - occasionnelle comme habituelle - relèvent du régime des bénéfices industrielles et commerciaux (BIC).

Si les recettes sont inférieures à 70 000 euros (seuil applicable aux revenus 2017 qui sont à déclarer en 2018), le loueur peut opter pour le régime simplifié «micro-BIC», qui permet de bénéficier d’un abattement pour frais de 50 % avec un minimum de 305 € représentatifs des charges. Dans ce cas, le montant des recettes est à reporter sur la déclaration complémentaire d’impôt sur le revenu «professions non salariées» n° 2042 C Pro à la ligne 5ND. Ceux qui ont opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire doivent inscrire leurs recettes à la ligne 5TB. Pour 2018, cette possibilité n’est ouverte qu’aux personnes dont le revenu fiscal de référence de 2016 (N-2) est inférieur à 26 818 € par part de quotient familial.

Même en-dessous de 70 000 euros de recettes, le loueur peut également opter pour le régime réel. Dans ce cas, le contribuable dépose une déclaration professionnelle n°2031 SD.

Lorsque les recettes annuelles tirées de la location meublée sont supérieures à 70 000 € HT (seuil pour les revenus 2017), le bailleur est automatiquement soumis au régime réel. Il doit alors remplir une déclaration professionnelle n°2031 SD («Bénéfices industriels et commerciaux»), compléter le cadre E de l’annexe n°2031 ter et reporter son résultat sur la déclaration complémentaire de revenus 2042 C Pro dans la rubrique «revenus des locations meublées non professionnelles».

Des cotisations sociales sont à payer

À l’exception des chambres d’hôtes qui bénéficient d’un régime particulier, les propriétaires qui louent pour de courtes durées un appartement meublé, sont soumis au régime des travailleurs non salariés et doivent payer des cotisations sociales dès lors que les recettes annuelles de location perçues par le foyer fiscal dépassent 23 000 €.

Au-dessus de ce seuil, les recettes sont alors considérées comme professionnelles et des cotisations sociales sont dues.

Si le loueur est un micro-entrepreneur, il doit alors déclarer ses recettes sur le site lautoentrepreneur.fr. S’il dépend du régime général, ses cotisations sont à payer sur le site de l'Urssaf. Quant aux travailleurs indépendants, ils doivent s’affilier sur le site guichet-entreprises.fr et déclarer leurs bénéfices sur net-entreprises.fr.

 

Tableau fiscalite